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17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 10:23

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Yoyo sur les "marchés". Après le "rendre la confiance aux ménages" (pour qu'ils dépensent et s'endettent), le "rendre la confiance aux marchés" (pour qu'ils prêtent à bas prix) a foiré une première fois. "On" (ni vous, ni moi...) a augmenté la dose des emprunts d'Etat, les marchés ont rebondit... et rechutent. Tandis que les peuplent, quoi ? S'écrasent ? Se révoltent ? Non. A part les Grecs, pour l'instant ils... encaissent (je sais, mauvais jeu de mots).

La sauce psycho-sociétale serait-elle en train de flancher ?

Je trouve ceci sur le site mondialisation.ca :

La Grèce prend valeur de test pour des mesures qui sont projetées partout en Europe. Un analyste financier sis à New York a déclaré à la BBC que la réaction des marchés financiers américains « est que le peuple [grec] refusera tout simplement le plan d’austérité. Si les Grecs sont tellement contrariés, alors nous devrions peut-être nous inquiéter des Portugais et des Espagnols et des Italiens qui sont contrariés par les réductions qu’ils vont avoir à faire. »

Conclusion : si la "confiance" (des marchés... et des citoyens) flanche, la pyramide d'endettement sur laquelle est fondée la "reprise" risque de suivre... 

Il faut dire qu'à force de brandir le mot "confiance", en lieu et place de  son effectivité qui ne peut-être qu'essentiellement relationnelle, on la détruit. D'où l'anomie ambiante... Parce quand "on" te dit, à toi, travailleur ou retraité, ou chômeur,  ou malade, "tu coutes trop cher", tandis que les banques se font un milliard de bénef par trimestre (et des banques il y en a...)... Ou quand "on" te dit, on va contrôler ton budget, parce que ta souveraineté elle craint pour les "marchés".

Reste quoi ? Migrer peut-être... A moins que le courage politique du "bas" ne reprenne le dessus...  Bref l'aterrissage hors la langue si positive de la Marquise ne paraît pas jojo. D'autant, que parfois "on" pète les plombs, c'est plus direct comme réponse, et médiatiquement bien plus efficace qu'un discours sensé (c'est vrai, qui répercute ou écoute les propos de J. Stiglitz - prix Nobel d'économie tout de même ! ? Pas grand monde. Aujourd'hui "on" préfère les "experts". En quoi ? That is the question...)

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9 mai 2010 7 09 /05 /mai /2010 23:38

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Tout le monde ment, et alors ? se désolait Amada. D'autres qu'elle s'en inquiètent à une autre échelle : pendant qu'"ON" nous amuse avec minarets et burqa, la corruption bat son plein par derrière. Remarquez Amada s'en était très sérieusement alarmée aussi avec son Hydre, nouvelle figure de la domination.

Bon, bref, donc tout le monde ment, et alors ?

Et alors, rien, rien,

Tout va bien, très bien.

On est positif,  toujours positif,

C'est la reprise de chez reprise.

Et voui, madame la Marquise.

La preuve : la bourse remonte !(Mais en douce les gros revendent depuis janvier !)

La preuve : les encours de crédit remontent ! (La pauvreté les booste : taux bas pour pousser les particuliers à s'endetter malgré la crise, taux hauts pour les Etats mal notés etc....)

(Traduction en marquisais : ça bande, ça bande, ça bande !)

Et bla -bla et bla-bla.

En croisant les infos des disciplines complètement disparates ci-dessous :

- analyse financière + - vue du ciel astro + - analyse prospective

cela donne :

2010 : le Krak ou la crise systémique.

(en marquisais : débandade générale et durable. Et pla-pla et pla-pla)

Ou : 2010 : il faut réinventer le monde !

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8 mai 2010 6 08 /05 /mai /2010 13:15

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Il faut écouter très attentivement la langue dominante : elle est prophétique.

Il y a des années, je m'étais inquiété de l'apparition massive de l'expression "donner des emplois".

"Donner" des emplois ? Alors qu'il s'agit d'un contrat ou l'un "donne" son temps et ses compétences, et l'autre de l'argent en échange. Donner des emplois, comme si l'un donnait et l'autre recevait, alors qu'un contrat de travail c'est donnant-donnant ? Que venait faire cette terminologie de la charité dans un contrat commercial ?

C'était quoi l'idée ?                                                                                 Que les chômeurs étaient de "pauvres gens",  auxquels des "riches gens" devaient faire l'aumône d'un travail ?

Pour les travailleurs, employés, salariés, c'était de très mauvais augure...

D'accord cela a pris 10-15 ans mais on y est. Les chômeurs sont maintenant invités à travailler pour rien.

Vous n'y croyez pas ? Et bien c'est déjà le cas en Allemagne : des profs de fac à 1 ou 2 euros de l'heure (plus ou moins la rente versée à ces machines nommées horodateur). Et, maintenant, en France, les périodes d'essai précédant une validation définitive de contrat, ne sont plus rémunérées. 

Objectif officiel : vérifier que le travailleur correspond bien au poste. 

Des agences de service, chargées de cette tâche de vérification, elles, touchent 2 euros de l'heure par travailleur. Elles, elles gagnent de l'argent, preuve qu'elles travaillent, elles, n'est-ce pas ? C'est bien là l'équation véhiculée par la nouvelle formule en vogue "travailler plus pour gagner plus", non ?                                                                               Si tu gagne plus c'est que tu travailles plus. Si tu gagnes moins c'est que tu travailles moins. Donc l'agence de placement travaille, et le travailleur à l'essai, non. Puisqu'il ne gagne rien, lui. (Pas étonnant, au départ c'est un "assisté", pardon un chômeur).

Et voilà.

A force d'en faire des "bénéficiaires" de cette "charité" sociale qui consiste à "donner" des emplois ou à concevoir l'assurance chômage comme "don" d'un Etat Providence et non d'une redistribution des taxes sur le travail pour couvrir la période chômée, on a fini (il suffit de lire les forums) par  considérer les chômeurs comme des bons à rien, des assistés, ou carrément des parasites, vivant aux crochets de nos impôts. Que ces mêmes impôts servent à payer 2 millions d'euros/an des supers travailleurs comme Proglio ne choque par contre personne. Lui, vu son salaire, c'est évident, il travaille beaucoup. Donc il gagne plus que les faignasses qu'au fond nous sommes pratiquement tous... 

C'était pour rigoler. Je voulais dire : que nous sommes pratiquement tous DEVENUS puisqu'en France les salaires ont baissé de plus de 9% (tandis que la rentabilité boursière montait d'autant)...


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25 avril 2010 7 25 /04 /avril /2010 11:09

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Crise financière, crise économique ? Du pur psycho-socio-somatique. Depuis 2008, notre chère ministre des finance C.L. n'a cessé d'appliquer le remède socio-placébo qui s'impose dans ce genre de situation : "la reprise est pour demain", "les fondamentaux de la France sont bons, etc".

En janvier 2010, suivant le même principe, notre président en personne a joué les voyants en ce domaine, en annonçant publiquement que les Français allaient (je cite) "voir le chômage baisser dans les prochaines semaines". Chose étonnante vu que, question de physiologie, on ne peut pas "voir le chômage baisser" (le niveau de l'eau dans une piscine, par contre, oui).

Ah, mais c'est sans compter sur les tableaux statistiques ! Là il suffit de regarder un joli dessin, de ne surtout pas se demander à partir de quoi au juste il a été produit, ni dans quel intérêt.

Et bien, en immobilier, cette vérité est devenue officielle. Je cite : "Comme tous les marchés, l'immobilier repose sur la psychologie des acteurs, explique GodefroyJordan, directeur général adjoint de Spir Com munication, (...) Si les gens pensent que les prix vont monter, alors, mécaniquement ils vont augmenter, comme pour la bourse. »

Ok, alors puisque tous ces prix ne sont que question de croyance, comment faire croire aux "acteurs" que les prix vont monter ?

C'est très simple :  avec des "indices de confiance des ménages" (cf le "rendre la confiance aux ménages" de C.L. ou le "rendre la confiance aux marchés" des européens face aux problème Grec (là, ça a foiré, les "acteurs" étant parfaitement au courant de la manip)

Suite de la citation : "De fait, connaître en temps réel la confiance de celles et ceux qui se sont rendus sur un site immobilier permet d'anticiper les niveaux de prix du marché. C'est cet indice que nous vous proposerons dans nos pages tous les deux mois, accompagné d'une analyse. Prochain rendez-vous en juin."

Ce qui nous désole Amada et moi c'est de constater que ça marche. Même après cette petite démo, "l'indice" a de fortes chances de l'emporter sur la lucidité. Notre époque a perdu l'esprit. Pour les intelligents c'est à pleurer...

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25 avril 2010 7 25 /04 /avril /2010 00:00

 

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Il suffit d'y être attentif, la parole dit tout : le visible et l'invisible, le délibérément exposé et ses intentions cachées, l'affirmé et ses dessous. 

Un petit exemple. L'idée selon laquelle, il y aurait, en France, une rupture entre le "haut" et le "bas", est-elle fondée ? 

Les sénateurs viennent de répondre : OUI, il y a rupture. Nous les sénateurs ne sommes pas vraiment des Français. MAIS nous allons le devenir.

C'est très clairement ce qu'a dit le président du Sénat en personne mardi 20 avril 2010. Je le cite : "Nous nous appliquerons les mêmes choses qu'aux Français."

 

A bon entendeur, salut !

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7 février 2010 7 07 /02 /février /2010 15:14

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Quand j'étais (plus) "petit", on s'amusait (encore) à démanteler de très très grands classiques. On jouait avec la logique, les mots, les idées. 
On adorait, notamment, s'en prendre au syllogisme d'Aristote.
Un syllogisme implique deux propositions (données et supposées vraies) conduisant à une conclusion "juste". 
Exemple. 
1) 
Tous les hommes sont mortels
2) or les Grecs sont des hommes,
On arrive logiquement à la conclusion juste suivante :
3) donc les Grecs sont mortels.

Chez les potaches moqueurs, cela donnait (ton docte) :
1) Tout ce qui est rare est cher.
2) Un cheval bon marché est rare.
3) Donc
(fou rire) un cheval bon marché est cher !
Cette docte création d'absurdité, nous faisait rire ! On rigolait. Point.

Or aujourd'hui que vois-je ? Les grands faire pareil que nous "petits". Mais avec un sérieux ! Plus personne ne rigole plus du tout ! Pas le moindre "pouffage" quand C. Lagarde lâche sa  
"croissance négative" *(primée par le Financial Times, meilleure ministre des Finances de la zone euro quelques mois après). Pas le moindre sourire, rien à propos de "baisse de la hausse de ceci ou cela..."

Vu le sérieux des "émetteurs", l'enjeu doit être sérieux lui aussi. On m'a dit "
oui : rendre la confiance aux ménages"... Confiance en quoi ? Mystère. En qui ? Mystère de chez Mystère ! Parce ce que, moi, tout ce qui émet des "croissances négatives", "baisse de la hausse" and co, me paraît des plus supects.
Passons.
Je préfère m'amuser. Avec celle-là, par exemple, que j'adresse aux "émetteurs" ci-dessus évoqués :

1) Tout ce qui s'achète se vend 
2) or tout ce qui s'achète se paie ,
3) donc tout ce qui se vend se paie.
 
....?????.....
______________ 
* Ca me fait penser à "la choséité de la chose" de Hegel qui avait failli me faire mourir de rire (nerveux) à deux heures du mat, après une journée passée à essayer de comprendre son intro  à la phénoménologie de l'Esprit.
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31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 17:08



Qu'est-ce qu'une "dérive sectaire" ? 
Infractions contre l'espèce humaine, infractions d'atteintes volontaires ou involontaires à la vie ou à l'intégrité physique ou psychique de la personne, de mise en danger de la personne, d'atteinte aux libertés de la personne, d'atteinte à la dignité de la personne, d'atteinte à la personnalité, de mise en péril des mineurs, d'atteintes aux biens...(Légifrance)

Atteintes volontaires ou involontaires à (...) l'intégrité (...) psychique de la personne : le mieux, pour y arriver, c'est le mensonge, non ?
Bien sûr. D'ailleurs l'article 3 condamne "publicité mensongère", "fraudes et falsifications".. etc. 
***
Mais c'est ce qu'on vit tous tous les jours, ça , non ?  C'est vrai qu'est-ce qui nous régit ? Le marketing ! Son objectif : vendre ! Ses moyens : manipuler l'esprit par l'image et le son... Ben oui.
Voilà le résumé percutant qu'en fait  P.Béchade de la Chronique Agora à propos des "marchés".
"Le suivisme a été érigé en impératif catégorique "
En plus développé :

Les marchés ont pris l'habitude de privilégier les prédictions auto-réalisatrices. Les analystes se livrent à une surenchère permanente qui transforme de simples hypothèses dans l'air du temps en scénarios qui tendent vers l'absurdité totale. Tous les garde-fous (le bon sens le plus élémentaire, le scepticisme face au consensus) sont systématiquement démantelés et jetés au bas de la falaise dès que la foule se presse pour acheter ou pour vendre.

Le suivisme a été érigé au rang d'impératif catégorique, puisque le marché synthétise la totalité de l'information et des opinions. Le culte de la tendance tue dans l'oeuf tout débat contradictoire... et si la réalité dément les anticipations de la majorité, alors c'est à la réalité de se plier à la volonté du plus grand nombre. 

Moi, je trouve que ça ne concerne pas que les "marchés financiers". 

Mais aussi celui de la santé : 
La campagne vaccinale contre le H1N1 menée à coup de sournois "vous allez tous mourir" alors même que dans l'hémisphère sud cette grippe s'était avérée anodine et qu'une simple mise en perspective avec les chiffres des grippes "classiques" aurait fait tomber comme un soufflet l'orchestration dramatique des annonces de décès, y ressemble, non, au gros mensonge à but lucratif ?

Et celui, de la "consommation" : 
Ces volontés réitérées de "rendre la confiance aux ménages" que visent-elles au juste ? Non pas la vérité, non pas l'objectivité, mais bel et bien une manipulation verbale des esprits, si nécessaire chiffrée, afin qu'ils reprennent confiance, ainsi que clairement dit. Dans quel but ? Mais qu'ils consomment bien sûr ! Il faut relancer la consommation, tel est le leitmotiv. Non ?

Et celui de l'endettement, pardon, de l'emprunt :
Et au cas où leur porte-monnaie ne le leur permette pas (ainsi que c'est le cas, mais motus)?  Il ne faut pas qu'ils aient peur de s'endetter ! Donc il faut "leur rendre la confiance" à défaut de leur rendre des moyens. 
 
Et celui du logement (pardon de l'endettement) : 
D'ailleurs, les taux ont baissé, c'est le moment d'acheter, clament en cœur les "pros" de l'immobilier (qui, payés au pourcentage, ont tout intérêt à ce que les prix montent, montent, montent, montent...) Et vous savez quoi, au quatrième trimestre de 2009 les prix ont fait une flambée spectaculaire ! 6% sur Aix-en-Provence, selon la Mianf ce qui, en projection donne quand même du + 24%/ an ! Si, si ! On prospère ! (Cela dit ce n'est  rien à côté du + 36%/ an tenté par la même Mianf en avril 2009  : + 3% sur le mois)
 
Dans tous les cas : manipulation orchestrée des esprits à des fins lucratives. Soit "dérive sectaire". Ou encore : "suivisme érigé en impératif catégorique "
Et vous craignez encore cette crise dont ont a tout de suite dit qu'elle était maîtrisée et que la reprise était pour le mois prochain ? Mes petits, on vous le répète : "La crise est finie". Allez, répétez en cœur avec nous : "La crise est finie, on peut consommer. La crise est finie. On peut consommer..."
Et que le reste du monde crève de cette consommation exaspérée, des ponctions folles que nous exerçons partout pour elle (sans en être clairement informés ou conscients), du retour sournois de l'esclavage...

 ***
Mais vous n'en avez pas marre d'écouter ces sornettes ? Un peu de beauté, de culture, de... pensée (j'ose), ça ne vous dit rien ? 
Parce qu'attention, comme me l'a rappelé un internaute, Mirabeau disait (délicieusement) : "Les hommes sont comme les lapins. Il s'attrapent par les oreilles."
Trop "littéraire", comme référence ? Trop "intello" peut-être ?
Pas pour le GrandMédiatique en tout cas qui, lui, en use et abuse (en nous amusant, hein !)
Mais quoi faire ? Puisque, du coup, la surdité règne ?
Voici une tentative de "recadrage" : La lettre sans papier.

 
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12 décembre 2009 6 12 /12 /décembre /2009 14:50
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Serions-nous (obscurément) mal à l'aise d'avoir érigé la nudité en signe suprême de la liberté d'expression — d'avoir donné le primat à la sphère privée (le corps muet) sur la sphère publique (lieu de la parole) : au corps sur l'esprit, m'étais-je demandé dans mon précédent billet.
Et  voilà qu'après l'idée que la burqa marquerait un sain retour à la pudeur, le débat télé en question enchaîne sur la pertinence ou non d’interdire les « signes religieux »!
«
 Mais ils sont c.... ou quoi ? … », m'étais-je estomaqué(e).
Parce qu’enfin, ma tenue de girafe n'a rien de religieux ! Plus encore, si elle m’a enfin attiré tous les regards du monde, mon petit pendentif (un joli Boudha), lui, n’a fait aucune vague ! Ma broche de girafe, pas plus. Mon petit Christ en croix (a priori bien plus sulfureux qu’une girafe, un Boudha, une plume dans les cheveux ou une main de Fatma) : aucun impact ! (Même en bracelet autour de ma cheville de girafe : c'est dire !)

Alors tout ça c’est quoi ? 
Allez zou ! Il n'y a rien à voir !  

Enfin presque : si on se baladait tous intégralement couverts pour des raisons x ou y (burqa, girafe, nounours) que resterait-il sur la place publique ? Rien de public, ça c’est sûr (à part mater en douce). Et s’il ne reste rien de public sur la place, que reste-t-il de la république ? Allez, les enfants : il reste… ? Il reste?

Ré ! Or dire  (fermez les yeux, écoutez) : « la ré » c’est bon pour l’imaginaire. Non ? (Et c'est plus pratique pour les textos).

Attention ! intervient ma vigilante conscience 
on peut aussi entendre "l'arrêt" et ça c'est mauvais, ok ?
 
J'ai pas le temps de souffler qu'elle me fourre ça sous le nez :
Des hommes "priants" envahissant la rue, s'estimant "chez eux"!
Merde alors !
Une attaque en règle contre la laïcité et la république !
Et là je ne rigole plus.

Fin de l'article. 
 

 


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6 décembre 2009 7 06 /12 /décembre /2009 17:59

Enfin le voyeurisme accessible à tous, et non plus réservé à quelques privilégiés ! disais-je dans mon précédent billet en nous imaginant tous en bisounours (vestimentairement).

Et que vois-je à la télé ? Un mec qui sort subrepticement un truc du genre : « Dans un pays où la nudité est quasi devenue la norme, ne peut-on voir la burqa comme un signe fort de refus ? »

Et là, stupeur totale de ma part : personne ne réagit à « dans un pays où la nudité est quasi devenue la norme ! » Personne ! Le « plateau » a enchaîné là-dessus comme si on pouvait se balader nu dans la rue ! Pardon : nue.
Je précise parce qu’en matière de burqa il semble globalement entendu qu’il n’est question que de femmes. (A mon avis c’est n’importe quoi. Moi, avec ma tenue de girafe — on dit une girafe et j’ai pris soin de me raconter au féminin- : qu’est ce que vous en savez si je suis un mec où une nana ? Rien. Idem avec les pseudos sur internet. Passons.)

Bref, pendant quelques secondes je n’ai plus su où j’habitais vu qu’en France on n’a pas le droit de se balader nu. (D'ailleurs je ne m’y suis pas risqué(e), mais, entre nous, pour d'autres raisons : j’ai passé l’âge, ce que ma tenue de girafe ne révèle pas, autre avantage.)


Et puis je me suis demandé pêle-mêle :
- Est-ce qu’à force de brandir la nudité comme le signe suprême de la « liberté d’expression »  nous nous sentirions coupables ? 
- Serions-nous mal à l'aise d’avoir ainsi imposé le domaine privé à la place publique, en dépit des valeurs de la République qui prennent soin, au contraire, de séparer sphère privée et sphère publique ? 
- Nous sentirions-nous un tantinet honteux d'avoir ainsi donné la victoire à la nudité des corps contre les valeurs de l’esprit ? (Je sais, la question est fort optimiste, penser c'est "has been").
- Craindrions-nous (secrètement) qu'à force de convaincre les générations suivantes que leur valeur suprême est avant tout physico-sexuelle, notre tendance pédophile finirait pas être dévoilée ? Car nous adorons les enfants et la jeunesse, n'est-ce pas ! 

D'ailleurs si les jeunes n’ont pas de boulot, qu'ils se prostituent  : même Pôle emploi le propose. Et d'une ça ne choque personne (dans la presse de temps en temps on note le fait, faut bien des sujets, mais au fond on s'en fout, d'autant qu'on l'est plus ou moins tous), et de deux ça rend service aux plus anciens, aux touristes, etc. Que du bonheur ! D'ailleurs un nouveau métier tout à fait légal émerge : l'assistanat sexuel pour les handicapés. 
... Pas simple en  burqa, c'est vrai. Mais possible, suffit de soulever et, après tout, tant pis si le client ne peut mater  : on va quand même pas discriminer les pros en fonction de leur religion !

 

Evidemment, pour les bisounours, c'est une autre histoire : impossible de passer à l'action. Ma tenue de girafe (idem pour l'éléphant) est cousue dans l'entrejambe et idem pour la bouche et les mains. (Et oui, je sais, ça réduit les débouchés). 
Mais bon, fautes de grives... Mater c'est pas mal. Je m'en donne à cœur joie !

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28 novembre 2009 6 28 /11 /novembre /2009 18:08

La burqa. Loi ou pas pour l’interdire ? Arguments en vrac :  les femmes, le sexe, la laïcité, le droit à la différence, la liberté (je m’habille comme je veux (mais j’ai pas le droit de me mettre à poil), je crois ce que je veux (mais, attention, aux « dérives sectaires »), etc. Une confusion là-dedans !

Alors c’est quoi la question au juste ?

(1) Que les femmes n’auraient pas le droit de se couvrir de la tête aux pieds si ça leur chantait ? Pourquoi ? C’est quoi cette atteinte à la liberté individuelle dans un pays qui se prétend le champion de la défense de la liberté ? C’est vrai, au nom de quoi m’interdirait-on de me balader déguisée en girafe de la tête aux pieds, si ça me chantait ? Ou en nounours ? Qui ça regarde ?

Qui ça regarde ? Mais tout ce qui se trouve autour évidemment !

Je vous assure, un excellent poste d’observation ma tenue de girafe ! C’est super pratique, personne ne peut savoir où et qui je regarde et encore moins qui je suis ! Un peu comme les caméras de télé-surveillance, vous voyez ? Enfin en moins discret… parce que seule girafe au milieu des clampins, c’est clair, on me remarque ! D’ailleurs, je n’arrête pas de passer à la télé, je suscite des tas de débats, je fais trembler le Sénat et tout et tout. Et ça, vous savez quoi, ça me grise ! Si, si ! Bon c’est un peu frustrant parce que finalement, j’ai beau passer et repasser à la télé, personne ne sait qui je suis. Comme en plus je m’amuse à dire, un coup « c’est mon choix », un coup « c’est le choix de mon mec », un coup « c’est juste que j’obéis aux règles », tout le monde est paumé. (Et je vous dis pas je jour où je répondrai "c'est le choix de ma nana". Faut ménager ses effets : je le réserve à mon prochain billet).

Et je peux vous dire que, d’accord, c’est frustrant pour mon égo, mais que je retiens le truc pour plus tard. Quand mes circuits seront au point, je me déguiserai en éléphant pour lancer un produit totalement nouveau sur le marché : le saucisson d’éléphants d’élevage. Je suis sûre que ça va marcher du feu de dieu. D’ailleurs, je vous le dis franchement, je préfère que vous restiez des clampins, sinon mon plan va foirer et je ne pourrai pas faire ma super promo à l’œil.

Cela dit, si, par malheur, on basculait tous dans la mode bisounours, je ferais contre mauvaise fortune bon cœur. Parce que tout bien réfléchi ce se serait super rigolo : on pourrait tous s’observer les uns les autres en douce. D’accord on ne saurait pas qui au juste on observe, mais je suis sûre que le  simple fait de s’expérimenter voyeurs tous ensemble et sans complexes, serait une formidable avancée démocratique. Enfin le voyeurisme accessible à tous, et non plus réservé à quelques privilégiés ! 

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Présentation

  • : Le blog d'Amada
  • : Un regard ethnologique et artistique sur les dysfonctionnements quotidiens en France, comme par exemple l'emprise dérégulant des hots-lines, les incessantes trangressions des règles, les solutions bloquées par la rigidité idiote des catégories administratives. Bref les raisons de la lassitude et de la passivité politique des Français.
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  • Ethnologue, journaliste, écrivain.
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Bienvenue sur mon blog

La "dérégulation", une histoire lointaine ?
 Non. C'est au quotidien qu'elle s'impose !

De nouvelles pratiques sociales — notamment les hot-lines et les centres d'appels, ou l'usage administratif et commercial d'Internet, pour ne parler que d'elles — sont subrepticement devenues sources d'une multitude d'abus de pouvoir relativement invisibles, d'illégalités sourdes, d'arnaques silencieuses.

Ces "minuscules" dysfonctionnements génèrent un "aquabonisme" de plus en plus massif, une lassitude généralisée... Et, en ce domaine, la réalité dépasse souvent la fiction. 
Histoire de faire sauter les langues idiotes qui, bien souvent, soutiennent en choeur les imbécillités, les incohérences et le cynisme ambiant de cette "dérégulation" :

 - Les déboires d'Amada" racontent des faits significatifs. 
 - Le laboratoire d'Amada  présente des esquisses théoriques tirées pour la plupart des premiers (textes déposés). 
- AmadO's blues : un de mes amis s'agace avec moi de la confusion mentale généralisée. Je lui ai ouvert mon blog.
- Les articles Michaël Jackson sont des tentatives pour éclairer certains pans de nos sociétés  médiatiquement orchestrées (textes déposés.).
- Plus quelques notules, quelques textes fondateurs et des liens...

Bonne lecture !

A signaler

Argent, dette, intérêts : ouvrir les yeux !  
A.J.Holbeq: 150 millions par jour pour les seuls intérêts de la dette en France . Faits et chiffres à propos de ce racket
 

Une façon critique jubilatoire de lire le monde : Celle de P. Reymond.

Et vu du ciel astrologique, ça donne quoi ?

Archives

Brèves

Avril 2011 :Destruction herboristerie, phytothérapie, semences traditionnelles par l'UE.
Halte au massacre > Explications et Pétition 
http://www.defensemedecinenaturelle.eu/