Un regard ethnologique et artistique sur les dysfonctionnements quotidiens en France, comme par exemple l'emprise dérégulant des hots-lines, les incessantes trangressions des règles, les solutions bloquées par la rigidité idiote des catégories administratives. Bref les raisons de la lassitude et de la passivité politique des Français.
(Article de réflexion présenté en plusieurs parties.)
Introduction
On peut aussi faire face. Au choix.
Faisons face.
I) A première vue. En surface.
Chanteur, danseur, auteur, acteur, compositeur, chorégraphe, Mikaël Jackson a connu le plus gros succès mondial de l'histoire. Dans les dernières années de sa vie que reste-t-il de sa personne, de son talent, de sa richesse, de son succès ?
> 1.1- Un self-made man ruiné, à l'image de l'Amérique et, par-delà d'elle, de la société occidentale.
> 1.2- Un visage d'enfant vieux, terrible reflet du "jeunisme" ambiant.
> 1.3- Un visage, un sourire, un salut, derrière lesquels il n'est plus là, ou le syndrome occidental du "faire semblant".
II) Voilà pour les "symptômes". Mais qu'expriment-ils au juste ?
Le coktail explosif suivant, qui, parce qu'il est actuellement le mieux partagé du monde, est aussi celui que nous voulons le plus ignorer. Or, ce cocktail, Michaël Jackson le joue autant qu'il le déjoue, d'où la force extraordinaire du miroir qu'il nous tend.
> 2.1- Incapacité de "faire avec" la vie telle qu'elle est.
> 2.2- Complexe de Peter Pan.
> 2.3- Société pédophile, entre culpabilité et innocence. A /B/C
> 2.4- Frontières brouillées, société confuse.
On l'aura compris le thème de cet article n'est ni Michaël Jackson en tant que tel, ni la société "ordinaire", mais le miroir que le personnage Michaël Jackson tend à notre société médiatiquement orchestrée. (Afin de ne pas submerger ce texte de références je renvoie, pour Michaël Jackson, aux sources exposées en abondance sur le web ; pour le fond, essentiellement aux œuvres d'Hannah Arendt, Norbert Elias, René Girard, Peter Sloterdijk et Paul Virilio).