10 jours de paperasses... Pourquoi ?
Un : Pôle emploi m'a radiée pour cause de "bug informatique" et je n'en ai été avertie par rien. A ce qu'il paraît, il m'ont envoyé un courrier qui leur a été retourné avec un "NPAI" (je traduis : n'habite plus à l'adresse indiquée). Bref le service postal de suivi de courrier n'a pas marché. Il faut dire que Pôle emploi n'avait pas exactement recopié mon adresse, le n° de l'appartement n'était pas le bon. RAR, coup de fil, coup de fil, tapez truc, tapez machin, et hop — ouf !— me voilà rétablie dans mes droits et les statistiques. Ce n'est pas parce que je ne touche aucune indemnité que je vais me laisser radier, non mais. J'ai des droits à défendre.
Deux : la sécu. Etre à la fois salariée et auto-entrepreneur, ben ça le fait pas. On ne sait pas trop à quel régime je suis affiliée, il faudrait faire une demande (un dossier avec 30.000 pièces jointes), pour voir... Dont un justificatif Pôle emploi, impossible à fournir vu ma discrète radiation. J'ai laissé tomber. On verra quand j'aurai une adresse fixe.
Trois : il a fallu m'occuper de mon futur procès avec l'Averell de l'agence SMJ, ajouter des pièces, les chercher, les trouver, les photocopier, les expliquer, les envoyer, confirmer, payer l'avocate, etc.
Quatre : il a fallu batailler, téléphone, mail, téléphone, mail, téléphone, mail, téléphone, mail... pour qu'enfin mon licenciement, annoncé depuis septembre (!), soit un tant soi peu suivi. Ca y est rendez-vous est, pris.
Cinq : n'ayant plus de nouvelles de mon compte postal et du LEP associé, je me suis fait une belle frayeur (je le raconterai dans un post dédié tellement ça a été épique). Cause : le service postal de suivi n'a pas marché. Mais ouf, ça y est j'ai récupéré mes sous... Ouf, ouf, ouf...
Mais le clou de l'histoire, le voilà : une lettre hallucinante de Pôle emploi. La voici en italique, avec, en normal, mes commentaires..
"Votre demande d'admission au titre de l'allocation d'aide au retour à l'emploi n'a pas pu recevoir de suite favorable." Heu, je n'ai fait aucune demande d'aide... Qu'est-ce que c'est encore que ce "machin"?... Voyons la suite :
"En effet, en application du règlement de l'assurance chômage *, vous deviez vous inscrire comme demandeur d'emploi dans un délai de maximum 12 mois suivant la fin de votre dernier contrat de travail pour pouvoir être indemnisée par l'assurance chômage." Dans un délai de maximum 12 mois après la fin de mon dernier contrat de travail ? Mais, il n'y a pas eu de fin de contrat de travail ! C'est quoi encore ce "machin"... (Petit coup de flip : et si mon employeur m'avait licenciée sans que je le sache ? Vu que cela fait des mois que ça traîne... Oh m... va encore falloir téléphoner, téléphoner, taper, téléphoner, téléphoner... J'ai mal à la tête...) Bon, mais t'as pas tout lu :
"Or, votre contrat de travail a pris fin le 28 février 2011... Quoi ? Quoi ? Quoi ? C'est que ce délire ? 0, p...!, c'est mon employeur, il a du me faire un... Non, non, attends, finis la phrase. Ok, je reprends :
"Or, votre contrat de travail a pris fin le 28 février 2011 et vous vous êtes inscrite le 31 mars 2011." Or votre... Or, or, or, je remonte dans le texte, ha oui : il fallait s'inscrire dans les 12 mois après la fin du contrat, or là, d'après eux, je n'ai mis que... trois jours, pardon un mois... !!!! Donc pas d'aide... ? Ben heureusement que je n'en ai pas demandé !!! Il aurait fallu batailler comme d'hab pour faire respecter mes droits !
Il s'en est suivi un petit moment du genre : S?!L!M!"4!!!!M!?... Dont je ne suis pas encore tout à fait remise. J'appellerai la semaine prochaine, là j'ai pas le courage...