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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 19:47

Les-notules-d-Amada.gif

Un internaute, me laisse le message ci-dessous, via le formulaire de contact. j'ai eu envie de le relayer. Le voici donc :

Bonjour,
Je me suis présenté hier à ma gestionnaire de banque et je lui ai demandé comment acheter de l'or, quelques pièces de monnaie. Il m'a été répondu qu'il fallait être expert financier pour pouvoir le faire ! 
En effet, m'a-t-on expliqué, l'or est une valeur très fluctuante donc risquée: seuls les connaisseurs peuvent s'y retrouver. Donc pour éviter au client lambda de se ruiner en achetant de l'or, on refuse de lui en vendre! 
En voilà un gentil papa - banquier qui prend soin de la santé financière de ses clients, comme vous empêcheriez votre enfant de mettre ses doigts dans le feu s"il avait cette mauvaise idée.
En plus, pour me faire plaisir, on m'a proposé d'investir sur une assurance-vie (j'en ai déjà une) et surtout sur des produits bloqués pendant un nombre conséquent d'années !
N'allez pas imaginer que j'ai des sommes astronomiques à ma disposition: je cherche juste le moins mauvais moyen de préserver les quelques économies destinées à compléter ma maigre pension de retraite. 
Soyons positif: si ce n'est pas à la banque que je pourrai acheter de l'or, ce n'est pas pour autant que je ne vais pas en acheter ailleurs. J'ai quelques idées , mais les vôtres sont les bienvenues, ainsi que le récit d'éventuelles expériences similaires.
Bonne journée à tous !

 

Et bien cher monsieur, je ne suis pas "experte" moi non plus, mais j'ai appris quelques "trucs" de-ci, de -là. Qu'effectivement il vaut mieux acheter des pièces (or ou argent d'ailleurs vu la flambée des deux cours) vu que les lingots sont souvent trafiqués avec d'autres métaux. Et qu'il vaut mieux éviter "l'or papier"...

Pour plus d'infos, le blog de Pierre Jovanovic et la Chronique Agora me semblent de bonnes sources. 

Et si d'autres avaient la courtoisie de lui répondre... Ce serait sympa.


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30 décembre 2009 3 30 /12 /décembre /2009 18:30



Devant ces hommes qui imposent leurs pratiques religieuses à l'espace public qu'est la rue,en s'y estimant "chez eux" il est urgent de revisiter le mot République !

République ? Quesaco ?
A l'heure où, en France, l'on traite de d'"adeptes de la théorie du complot" (honteux !) ou pire de "négationistes" tous ceux qui osent mettre publiquement sur la table des sujets dont on découvre, à cette occasion, qu'ils sont "moralement, médiatiquement, voire politiquement" bannis de la sphère publique de la parole, un petit retour sur le mot République s'impose.
Non ?

Au départ, le terme est inventé par Cicéron, homme d'Etat latin (1er siècle Av J.C) et désigne l'organisation publique de la société, conformément à son étymologie : res (chose) + publica (publique), soit "chose publique".
Or que signifie "publique" ?
- Qui concerne tout le peuple (le déficit public par exemple. Mais pas ta religion, au contraire !)
- Connu de tous (la loi que nul n'est sensé ignorer...)
- A l'usage de tous  (la place publique notamment...)
(D'où que le déguisement qui, imposant à la sphère publique qu'est la place publique, une identité cachée à tous, soit interdit dans de nombreuses républiques)

Cette définition posée il apparaît que le vrai contraire de  "publique" c'est : "occulte": qui est caché, secret, mystérieux. Les financements occultes en sont un exemple "connu". Du moins tout un chacun en a plus ou moins entendu parler. Moins connus mais entrant peu ou prou dans la même catégorie les débats à huis clos lorsque leur enjeu est collectif. Plus graves, les décrets qui, décidés en "haut lieu" ne sont pas clairement exposés sur la place publique, alors qu'une fois promulgués ils obligeront chacun, sont de véritables attentats silencieux contre la république.
Ils violent d'ailleurs l'article 28 de la Déclaration universelle des droits de l'Homme de 1948 selon lequel : Toute personne a droit à ce que règne, sur le plan social et sur le plan international, un ordre tel que les droits et les libertés énoncés dans la présente Déclaration puissent y trouver plein effet. Ce que J.F Kennedy avait bien compris : voici ce qu'il déclara devant la presse deux ans avant son assassinat (vidéo).

Un premier exemple : ce que l'industrie mondiale glisse dans notre alimentation concerne  tout le monde. Alors pourquoi personne n'a entendu parler des nouvelles exigences du Codex Alimentarius qui à partir du 31 décembre 2009 privera la population de nutriments et lui imposera des toxiques dangereux au nom des accords commerciaux mondiaux de l'OMC ? Le gouvernement de la France, pays républicain membre de l'OMC, en a-t-il informé le peuple qu'il représente ? Non. Le média dominant qu'est la télé, l'a-t-il fait ? Non. La grande presse ? Non. Restent les "fuites" de ces faits politiques sur Internet, tout juste bonnes pour les "adeptes de la théorie du complot"...
Il faut écouter les humoristes :"On ne nous dit pas tout". 
 
Un autre exemple : L'attentat du 11 septembre concerne-t-il tout le monde ? Au vu des diffusions télévisuelles publiques mondiales en boucle de l'evennement : oui. Bien sûr. Mais la parole à ce propos ne peut-être publique et concerner tout le peuple ? Non. Qu'on ose, à ce propos,     l'ouvrir publiquement sur la place publique (la télé par exemple) et le verdict tombe : négationiste, adepte de la théorie du complot, antisémite, etc. Ainsi qu'on l'a vu à plusieurs reprises relativement aux "doutes" exprimés par deux artistes sur la validité de la version officielle des faits.
Pour rappel, selon la Déclaration universelle des droits de l'Homme de 1948, articles 19 (et 20) :
 Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.

La considération des organismes internationaux, des gouvernements et des médias "officiels" pour la république serait-il nul, si ce n'est hostile ?
Pour une républicaine c'est scandaleux.

 
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16 août 2009 7 16 /08 /août /2009 14:23



Tandis qu'à la radio le GrandMédiatique nous tortille un truc à vous faire loucher les lobes, du genre "croissance négative" en lieu et place de "récession", ou "baisse de la montée du chômage" en lieu et place de "le chômage continue à augmenter bien que moins fortement que ces derniers mois", je me souviens qu'Orwell nous avait prévenus qu'une Novlangue pourrait bien s'imposer aux esprits dès 1984...
Mais de là à y être effectivement parvenus ! ? Comment est-ce possible ? 
C'est simple. 
Comme disait M. Mac Luhan, le sociologue,  "seuls les petits secrets doivent être protégés. Les grands sont gardés par l'incrédulité du public."...

Et voilà que je tombe sur le texte ci-dessous. Evidemment, en prendre cas, risque de m'attirer des étiquettes désagréables du genre "adepte naïve de théories du complot ridicules". Tant pis. Je préfère respecter la loi française qui stipule selon l'article 434-4 du Code Pénal que :

Est puni de trois ans d'emprisonnement et de 300.000 F d'amende le fait, en vue de faire obstacle à la manifestation de la vérité:

1° De modifier l'état des lieux d'un crime ou d'un délit soit par l'altération, la falsification ou l'effacement des traces ou indices, soit par l'apport, le déplacement ou la suppression d'objets quelconques;

2° De détruire, soustraire, receler ou altérer un document public ou privé ou un objet de nature à faciliter la découverte d'un crime ou d'un délit, la recherche des preuves ou la condamnation des coupables.

Lorsque les faits prévus au présent article sont commis par une personne qui, par ses fonctions, est appelée à concourir à la manifestation de la vérité, la peine est portée à cinq ans d'emprisonnement et à 500.000 F d'amende.

Et relayer le texte suivant.

Le gouvernement mondial selon Rockefeller :
Qui, par les temps qui courent, a pu, peut ou pourrait prendre au sérieux ce propos de David Rockefeller, s'adressant à la Commission Trilatérale en 1991 (il y a donc déjà 18 ans !) ?:  
"Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, au magazine Time, et aux autres grandes publications 
dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion depuis presque quarante ans. 

Il aurait été pour nous impossible de développer notre projet pour le monde si nous avions été exposés aux lumières de la publicité durant ces années. 

Mais le monde est aujourd'hui plus sophistiqué 

et préparé à l'entrée dans un gouvernement mondial. 

La souveraineté supranationale d'une élite intellectuelle 

et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l'autodétermination nationale des siècles passés."

Incroyable, non ?
 

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2 mai 2009 6 02 /05 /mai /2009 02:39

 

 


Déboires
Initialement j'ai intitulé ce blog "Les déboires d'Amada", pour le sens autant que pour le son : les 4 consonnes sonores (3 d + 1b) croisées aux 4 voyelles ouvertes (3 a + le a de "oir") qui le composent créent un effet de répétition à l'image des dysfonctionnements dont il veut rendre compte.
Côté sens, "déboire", composé du préfixe "de" et du verbe "boire", peut littéralement se traduire par "  anti boire". Disons quelque chose d'imbuvable, ce que confirme la 8ème édition du dictionnaire de l'Académie française :"Mauvais goût qui reste de quelque liqueur après qu'on l'a bue", et, plus radicalement le Littré : "un boire qui ôte l'envie de boire"
Genre : on a essayé de me faire avaler tant de couleuvres que je ne suis plus capable d'un gober une de plus. D'où la vertu des déboires : stimuler l'esprit critique à l'égard de toute potion. (Sans compter que la racine étymologique de boire, "bibere", confirme notre option sonore).

Laboratoire

Déboires et laboratoire riment et contiennent tous deux un "b". Et, tout comme Amada, "laboratoire" contient beaucoup de "a". Bref le principe sonore des "déboires d'Amada" est respecté  par le "laboratoire d'Amada".

Côté sens, le mot laboratoire vient, comme le mot labourer, de "laborare", travailler. Il a d'abord désigné  le local où l'apothicaire prépare ses remèdes, puis celui du chimiste.

Avec la récente mode des diminutifs, on le réduit souvent à "labo". Pour une fois, ce rapetissement me plaît en ce qu'il permet d'entendre dans "laboratoire", une conjugaison de laboratoire, lieu de travail, d'oratoire, lieu de prière, et d'orateur (d'où oratorio, œuvre chantée proche de la cantate)…

Des déboires au laboratoire

Bref, tandis que l'Amada des déboires subit comme la plupart de ses contemporains un certain nombre de substances sociales toxiques, l'Amada du laboratoire les vit comme expérimentations scientifiques et s'efforce d'en rendre compte à sa communauté.

Certes, au sens strict, "déboires" ne désigne que des empoisonnements du goût. Mais que l'on s'avise du fait que "sagesse" dérive du latin "sapidus" signifiant "qui a du goût, de la saveur" (issu de "sapere", savoir) et il apparaîtra clairement que c'est à notre sagesse — soit à notre sens de la "vie bonne" — que ces poisons s'attaquent.
Ce qui est plus grave qu'il n'y paraît.
N'est-ce pas ?

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1 avril 2009 3 01 /04 /avril /2009 17:22



En français écrire hot-line, sinon hot line serait plus juste que hotline, mais nous avons, en ce domaine, suivi la langue anglaise. Ce type d'anglicisme a inquiété le Conseil supérieur de l'audiovisuel. Aussi dans sa lettre n° 186 de juillet 2005,  préconise-t-il une approche plus fine du mot hot-line, à ses yeux un peu fourre tout. 
La traduction littérale du terme —­ "ligne chaude" — n'ayant pas été retenue, il conviendrait donc, si l'on souhaitait participer activement au respect de notre langue, de distinguer 3 termes :  le numéro d'urgence, la téléassistance ou assistance en ligne, et l'aide en ligne.
Le caractère d'immédiateté du premier (dont la définition est "permet le recours immédiat à un service d'assistance spécialisée"), ne convient d'évidence pas à l'expérience que tout un chacun peut faire de la hot-line. Mieux vaut le laisser aux pompiers.
Le dernier ne convient pas non plus et pour la même raison ("assistance à distance immédiatement accessible"). Reste l'assistance en ligne ou téléassistance.
Cependant, celle-ci peut aussi concerner l'assistance via Internet.
Alors ?

Le site du jargon français propose du terme hot-line une définition plus précise et plus réaliste: "Ligne téléphonique au bout de laquelle on peut trouver de l'aide technique, si on a beaucoup de chance. (Et si on s'est correctement enregistré auprès de l'éditeur... et si on a un contrat de maintenance en bonne et due forme... et si on est prêt à attendre une demi-heure avec une musique affreuse dans les oreilles...)."

Vu les réactions allergiques que tend de plus en plus à déclencher le mot hot-line dans la population, je trouve cette définition très pertinente, et très pertinent aussi son maintien dans la langue. 

Certes, en toute rigueur, il faudrait distinguer la hot-line du centre d'appels (que d'aucuns, n'en déplaise au CSA, s'amusent à désigner en anglais, "call center"), et de la plate-forme téléphonique, dont les objectifs peuvent être non techniques (renseignements, prises de rendez-vous, commerce, etc…).

Mais quel meilleur son que hot-line pour évoquer tout à la fois ces systèmes, leurs dysfonctionnements, les multiples ennuis qu'ils provoquent dans l'existence de leurs usagers et leurs effets allergènes ?

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Présentation

  • : Le blog d'Amada
  • : Un regard ethnologique et artistique sur les dysfonctionnements quotidiens en France, comme par exemple l'emprise dérégulant des hots-lines, les incessantes trangressions des règles, les solutions bloquées par la rigidité idiote des catégories administratives. Bref les raisons de la lassitude et de la passivité politique des Français.
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  • Amada
  • Ethnologue, journaliste, écrivain.
  • Ethnologue, journaliste, écrivain.

Bienvenue sur mon blog

La "dérégulation", une histoire lointaine ?
 Non. C'est au quotidien qu'elle s'impose !

De nouvelles pratiques sociales — notamment les hot-lines et les centres d'appels, ou l'usage administratif et commercial d'Internet, pour ne parler que d'elles — sont subrepticement devenues sources d'une multitude d'abus de pouvoir relativement invisibles, d'illégalités sourdes, d'arnaques silencieuses.

Ces "minuscules" dysfonctionnements génèrent un "aquabonisme" de plus en plus massif, une lassitude généralisée... Et, en ce domaine, la réalité dépasse souvent la fiction. 
Histoire de faire sauter les langues idiotes qui, bien souvent, soutiennent en choeur les imbécillités, les incohérences et le cynisme ambiant de cette "dérégulation" :

 - Les déboires d'Amada" racontent des faits significatifs. 
 - Le laboratoire d'Amada  présente des esquisses théoriques tirées pour la plupart des premiers (textes déposés). 
- AmadO's blues : un de mes amis s'agace avec moi de la confusion mentale généralisée. Je lui ai ouvert mon blog.
- Les articles Michaël Jackson sont des tentatives pour éclairer certains pans de nos sociétés  médiatiquement orchestrées (textes déposés.).
- Plus quelques notules, quelques textes fondateurs et des liens...

Bonne lecture !

A signaler

Argent, dette, intérêts : ouvrir les yeux !  
A.J.Holbeq: 150 millions par jour pour les seuls intérêts de la dette en France . Faits et chiffres à propos de ce racket
 

Une façon critique jubilatoire de lire le monde : Celle de P. Reymond.

Et vu du ciel astrologique, ça donne quoi ?

Archives

Brèves

Avril 2011 :Destruction herboristerie, phytothérapie, semences traditionnelles par l'UE.
Halte au massacre > Explications et Pétition 
http://www.defensemedecinenaturelle.eu/