Comme je le disais la dernière fois, je me suis fait une belle frayeur. Je venais de déménager une fois de plus (il y a quoi, 3 mois ?). Et plus de nouvelles du tout de mon compte postal et donc de mon LEP. Fouille les papiers, trouve un n° de téléphone — un 36-39...
Evidemment, je tombe sur une "voix" qui n'en est pas une qui m'ordonne de "tapez tant", "tapez tant". On connaît la rengaine...Sauf que voilà, je me suis retrouvée devant un véritable mur.
D'abord cette conne de voix, me demande mon identifiant et mon mot de passe... Sans ces codes d'entrée, impossible de joindre une personne, je veux dire en vrai. Bon. Raccrochage puis fouille des papiers, détermination de ce qui est appelé identifiant (il y a des tas de synonymes dans ces systèmes), recopiage du mot de passe, ré-installation devant le téléphone, notes en mains. Rappel du 36 truc.
Tapez ceci, tapez cela : identifiant ou mot de passe non reconnus. Impossible d'entrer en relation avec qui que ce soit... Panique.
Bon, pages jaunes : je rappelle mon bureau de poste initial . Il me renvoie au 36 truc...
Au bout d’une dizaine d’appels infructueux, je finis par taper 3 supputant que ce service dédié aux placements me répondra. Effectivement, mais à peine avais-je expliqué mon problème, mon interlocuteur, un homme, me raccroche au nez, parce que je ne suis pas au bon endroit...
De plus en plus désespérée, je tente le 4, rien. Puis le 5 : et là… miracle. J'’ai de nouveau affaire à quelqu’un. Mais pas le temps de dire « ouf », que je suis « transférée » si j’ai bien compris vers les services financiers…
J’attends cœur battant, espérant que le transfert réussira et que je ne me retrouverai pas une fois de plus le bec dans l’eau… (Passez-moi, l’expression, mais rien de plus « flippant » que de ne plus pouvoir accéder à un interlocuteur « humain »… surtout pour une personne précaire sur tous les plans.)
Bref – ouf — second miracle, j’ai à nouveau eu une personne, une vraie, au bout du fil, une femme. Et cette dame, a l’amabilité de bien vouloir essayer de comprendre ce qui s’était passé. J’ai ainsi appris que mon compte courant et mon LEP avaient été clos, l’un courant 2010, l’autre début 2011, faute de réponse de ma part. Or je n’ai reçu aucun courrier, ni pour la fin d’année 2010, ni pour la clôture de ces comptes...
Comme quoi, la distribution de courrier de mon ex-résidence était bel et bien perturbée, bien plus que ne le croyais... Et le suivi postal, non assuré... Il faut dire que le bureau de poste fait partie des "restructurations" (entendez destruction)...
Bref, j'ai une adresse, un service précis, un nom auquel me référer (celui de la dame). RAR où j'explique tout ceci, tel quel. Et ouf, je suis rappelée, on m'explique, on m'envoie un courrier. A moi de jouer. Ouf, mes sous ne sont pas perdus, avalés, où je ne sais quoi... ouf, ouf, ouf...
(suite...)